Vue générale de Carcenac Peyralès depuis une prairie (prada, prat)

Sur la Commune de Baraqueville Voir sur la carte
J'apporte des précisions ou
je demande la traduction >

Introduction

Vue générale de Carcenac Peyralès depuis une prairie (prada, prat)

« Le village de Carcenac s’élève sans doute sur l’emplacement d’une exploitation gallo-romaine, dont le propriétaire était originaire du Quercy. La voie romaine de Rodez à La Motte, puis à Toulouse, passait entre Carcenac et Volpillac, une autre exploitation romaine, et les voyageurs, au Moyen Age, faisaient halte aux Tavernes, dont le nom rappelle une ancienne auberge. La vieille voie est chargée d’histoire. Aux Crouzets, l’évêque possédait une tour et une prison et percevait un droit appelé draye sur les troupeaux de passage. En relation avec la voie, il existe au hameau de Volpillac une curieuse légende, que l’on trouvera plus loin. Le chemin était encore appelé romieu au XVe s., ce qui est la preuve qu’il était emprunté par les pèlerins.

La paroisse de Carcenac-Peyralès faisait partie du district ecclésiastique de Ceignac, vieille entité disparue, à laquelle se rattachait aussi la paroisse de Vors. En 1308, la justice de Carcenac qui avait été prise par le roi fut restituée à Aymeric Brenguier, seigneur de Villelongue, de Gramond et de Carcenac, fils de Bernard. Nous savons qu’en 1341, Déodat de Levis en était le seigneur, mais que Carcenac dépendait probablement en partie de la baronnie de Calmont de Plancatge, qui appartenait, elle, à la famille d’Arpajon. En 1477, Guy d’Arpajon vendit ses droits à Hugues Masnau, bourgeois de Rodez. A partir de ce moment, la seigneurie fut entre les mains de gens de robe : François Boysset, en 1565, et Hugues de Boissières avocat, en 1615. La fille de ce dernier, Isabeau, épousa Antoine Espinasse, autre avocat qui était seigneur aux environs de 1644, puis conserva elle-même la seigneurie à la mort de son marie. Leur fils Jean d’Espinasse en hérita. Il fit, en 1699, son héritière, Isabeau d’Asémar, sa nièce, veuve de Joseph Briane, conseiller du roi en l’élection de Rodez.

La position de la commune de Carcenac à l’extrémité du canton de Sauveterre fut incertaine, sous la Révolution. Par l’arrêté du 5 messidor an VIII, les communes de Carcenac, de Pradines (siège d’une justice sous l’Ancien Régime), de Volpillac et des Crouzets furent réunies à la mairie de Manhac, du canton de Cassagnes-Begonhès. Le 16 août 1832, les communes susdites furent distraites de Manhac et réunies en une seule commune, ayant Carcenac pour chef-lieu et elles sont restées dans cet état jusqu'en 1973.

Prieuré Saint-Laurent, à la nomination de l’évêque. L’église fut ruinée par les protestants et restaurée. Tour bâtie sur le chœur en 1689.

Volpillac : L’évêque d’Albi et saint Amans, évêque de Rodez, décidèrent, en des temps très lointains, de fixer les frontières de leurs diocèses respectifs. Chacun partirait à pied de sa cathédrale et le point de leur rencontre serait celui de leur commune limite. Saint Amans, alors âgé, s’arrêta à Volpillac auprès d’une fontaine pour se désaltérer et s’assoupit de fatigue. L’évêque d’Albi, plus jeune, suivit la même vieille route et trouva saint Amans endormi. Le partage aurait été trop injuste ! Notre saint évêque obtint de son confrère, qui souriait déjà, que là où tomberait le bâton qu’il avait dans la main, là serait la limite définitive. Le bâton lancé dans les airs, ne retomba qu’au fond de la vallé du Viaur et l’évêque d’Albi s’inclina devant le miracle.

La fontaine de saint Amans existe toujours. » (Jean Delmas, 1998)

Carcenac (de Peiralés), comuna de La Barraca

Photo

Vue générale de Carcenac Peyralès depuis une prairie (prada, prat)
© Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron. Photo en basse définition. Pour une épreuve de qualité, s'adresser à la SDL. (Rodez)

Localisation

Vous aimerez aussi...

En cours de chargement...