A Paris dans une ronde…

Collecté en 1989 Sur la Commune de Bor-et-Bar Voir sur la carte
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Introduction

Version française de La vièlhòta.

En 1925, Jan et Cora Gordon en ont publié une version dans leur ouvrage Two vagabonds in Languedoc, chantée par le garde-champêtre de Najac et qu'ils ont traduite en anglais :

Lo biéllo / La vièlha
« To enliven the tedium of our waiting the garde champêtre was enticed to sing an old song in patois :

“Ce’ d’ijn Paris ya uno biéllo (bis)
Qu’axé aou mey quatre vint ans

Trin-tran laboureuse
Qu’axé aou mey quatre vint ans
Trin-tran laboureusement.

Lou dimenxe à la gleio (bis)
Cen pas assieta pret d’un galant…

– À tu galant ché tus m’espouzos (bis)
J’en té ferai rixé marxand…

– Mé yen n’espouzis pas la biéllos (bis)
Sans savoir si elles ont dé dents…

Et la biéllo ché mettet à rire (bis)
N’avio que dos dins d’avant

Trin-tran laboureuse
N’avio que dos dins d’avant
Trin-tran laboureuse
Et uno fasio rigorango
Et l’atro ne fasio barabin baraman

Trin-tran laboureusement.

– Mé yen n’espouzis pas la biéllos (bis)
Sans savoir si elles ont d’argent…
Et la biéllo chen ba a la cabo (bis)
Ne pourtet un groch plen chac d’excuts blancs…


Et lou dimenxe feren noços (bis)
Et à lundi l’enterrement…

Ambé l’arxin d’aquello biéllo (bis)
J’en aurai une de quinze ans…

In Paris there is an old woman who is at least eighty years old.
On sunday at the church, she seats herself by a fine young man.
“Oh, fine young man, if you’ll marry me, I’ll make you a rich merchant.
– I don’t marry an old woman without knowing if she has any teeth !”
The old woman began to laugh, she had two front teeth, and the one went rigorango, and the other barabin baraman.
“I don’t marry an old woman without knowing if she has any money.”
The old woman goes to the cellar and brings up a great full sack of silver pieces.
And on sunday was the wedding, and on monday the funeral,
“With the money of that old woman, I’ll get a girl who is fifteen years old.” »

Son

Christian SEGONDS

né en 1934 à La Lande de Bor et Bar.

Transcription

Occitan
Français

Pas de transcription pour le moment.

« A Paris, dans une ronde,
Entourée de jeunes gens, (bis)
Y avait une bonne vieille,
Qui avait quatre-vingts ans,
Eh oh, la vieille, la vieille, la vieille,
Eh oh, la vieille qui croyait avoir quinze ans.

Elle sauta sur le plus jeune,
Qu’elle croyait le plus galant, (bis)
“Dis-mois, dis-moi, bonne vieille,
Tu as au moins quatre-vingts ans ?”
Eh oh, la vieille, la vieille, la vieille,
Eh oh, la vieille qui croyait avoir quinze ans.

On regarda dans sa bouche,
On n’y trouva que trois y a, (bis)
On regarda dans sa bouche,
On n’y trouva que trois dents,
Eh oh, la vieille, la vieille, la vieille,
Eh oh, la vieille qui croyait avoir quinze ans.

On regarda dans sa bouche,
On n’y trouva que trois dents, (bis)
Un’ qui va, l’autre qui branle,
Et l’autre qui cloche au vent,
Eh oh, la vieille, la vieille, la vieille,
Eh oh, la vieille qui croyait avoir quinze ans.

Un’ qui va, l’autre qui branle,
Et l’autre qui cloche au vent, (bis)
Aujourd’hui le mariage,
Et demain l’enterrement,
Eh oh, la vieille, la vieille, la vieille,
Eh oh, la vieille qui croyait avoir quinze ans. »






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