La falsa trève tuada

Collecté en 1998 par IOA Sur les Communes de Castelnau-de-Mandailles, Condom-d'Aubrac Voir sur la carte
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Introduction

Les trèvas ou trèves sont des revenants qui se manifestaient de diverses manières afin de contraindre les héritiers à faire dire des messes pour le repos de l'âme d'un défunt.

Cette croyance était très répandue jusqu'au début du XXe siècle.

Pour faire cesser ces phénomènes, on faisait appel au curé.

La tradition orale rapporte que les croix implantées dans les campagnes et la sonnerie de l’angélus chassaient les trèvas.

En Rouergue septentrional, la référence aux trèvas ou trèves a quasiment disparu de la tradition orale, sans doute sous l’influence du positivisme de l’émigration parisienne. On trouve surtout des récits démystificateurs relatifs aux fausses trèvas. Les curés étaient même parfois accusés d'alimenter les peurs.

Ce récit de l'arroseur arrosé est très répandu. Nous l'avons collecté à de nombreuses reprises en Aveyron. Parfois, comme ici, la fausse trèva ne survit pas à ses blessures.

Ethnotexte

Jean-Louis VAYSSADE

né en 1936 à Castelnau de Mandailles.

Transcription

Occitan
Français
« Un jorn, n’envoièron un anar quèrre quicòm, la nuèch, dins un autre vilatge. Un autre metèt un lençòl sul cap per dire de li far paur. Mès que l’autre li tustèt dessús amb aquò qu’aviá per las mans. La trève se trobèt tuada. Quand arribèt a l’ostal, di(gu)èt :
“Ai trobat una trève mès l’ai tuada !” »

Pas de traduction pour le moment.

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Localisation

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