La bufatièira a Faiet
Introduction
Danse carnavalesque très populaire en Languedoc, mais connue depuis la Catalogne jusqu’en Auvergne et en Périgord, la bufatièira est encore bien présente dans les fêtes du Rouergue méridional.
Elle est souvent souvent associée à des rites nuptiaux destinés à relativiser les éventuels déboires du mariage. Jadis, on promenait les mariés de l'année sur un âne ou un une charrette.
Vidéo
© Institut occitan de l'Aveyron - Réalisation Amic BEDEL
Transcription
Occitan
Français
« “Totjorn, totjorn,
Me parlan de mas cauças,
Jamai, jamai,
Me las petaçan pas.
E bufa-iè al trauc,
E bufa-iè al trauc,
E bufa-iè pus naut !
E bufa-iè pus naut !”
Te cal filmar la tropa amont ! Aquel tropa que fa que dançar e fa que cantar : “E bufa-iè, e bufa-iè, e bufa-iè …” Sai pas onte cal bufar, ieu. Ieu disiái, i a una femna aval, veses pas que i bufi al trauc e qu'aquela femna lo preniá pas plan e ben seriem polits, seriem polits !
“Totjorn, totjorn,
Me parlan de mas cauças,
Jamai, jamai,
Me las petaçan pas.
E bufa-iè al trauc,
E bufa-iè al trauc,
E bufa-iè pus naut !
E bufa-iè pus naut !” »
Me parlan de mas cauças,
Jamai, jamai,
Me las petaçan pas.
E bufa-iè al trauc,
E bufa-iè al trauc,
E bufa-iè pus naut !
E bufa-iè pus naut !”
Te cal filmar la tropa amont ! Aquel tropa que fa que dançar e fa que cantar : “E bufa-iè, e bufa-iè, e bufa-iè …” Sai pas onte cal bufar, ieu. Ieu disiái, i a una femna aval, veses pas que i bufi al trauc e qu'aquela femna lo preniá pas plan e ben seriem polits, seriem polits !
“Totjorn, totjorn,
Me parlan de mas cauças,
Jamai, jamai,
Me las petaçan pas.
E bufa-iè al trauc,
E bufa-iè al trauc,
E bufa-iè pus naut !
E bufa-iè pus naut !” »
La danse du soufflet à Fayet
« “Toujours, toujours,
Ils me parlent de mes pantalons,
Jamais, jamais,
Ils ne me les ravaudent.
Et souffle-lui au trou,
Et souffle-lui au trou,
Et souffle-lui plus haut !
Et souffle-lui plus haut !”
Il faut que tu filmes la troupe là-haut ! Cette troupe qui ne fait que danser et qui ne fait que chanter : “Et souffle-lui, et souffle-lui, et souffle-lui…” Je ne sais pas où il faut souffler, moi. Je disais, il y a une femme là-bas, tu ne vois pas que je lui souffle au trou et si cette femme ne le prenait pas très bien eh bien nous serions beaux, nous serions beaux !
“Toujours, toujours,
Ils me parlent de mes pantalons,
Jamais, jamais,
Ils ne me les ravaudent.
Et souffle-lui au trou,
Et souffle-lui au trou,
Et souffle-lui plus haut !
Et souffle-lui plus haut !” »
« “Toujours, toujours,
Ils me parlent de mes pantalons,
Jamais, jamais,
Ils ne me les ravaudent.
Et souffle-lui au trou,
Et souffle-lui au trou,
Et souffle-lui plus haut !
Et souffle-lui plus haut !”
Il faut que tu filmes la troupe là-haut ! Cette troupe qui ne fait que danser et qui ne fait que chanter : “Et souffle-lui, et souffle-lui, et souffle-lui…” Je ne sais pas où il faut souffler, moi. Je disais, il y a une femme là-bas, tu ne vois pas que je lui souffle au trou et si cette femme ne le prenait pas très bien eh bien nous serions beaux, nous serions beaux !
“Toujours, toujours,
Ils me parlent de mes pantalons,
Jamais, jamais,
Ils ne me les ravaudent.
Et souffle-lui au trou,
Et souffle-lui au trou,
Et souffle-lui plus haut !
Et souffle-lui plus haut !” »
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