La campana fretada ambe d'alh

Collecté en 2000 Sur la Commune de Firmi Voir sur la carte
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Introduction

La tradition orale occitane regorge de témoignages relatant la protection des objets sacrés par les populations pendant l'époque révolutionnaire (cloches noyées ou enterrées pour qu’elles ne tombent pas entre les mains des révolutionnaires, objets cultuels cachés dans la nature ou dans des maisons particulières…).

Vidéo

© Institut occitan de l'Aveyron - Réalisation Amic BEDEL

Jeanne AGAR

née Cantaloube en 1915 à Firmi.

Transcription

Occitan
Français
« Pareis que, per la Revolucion, volián prene… Avián davalada una gròssa campana de sus la glèisa e la volián prene per ajure de fonta. Tustavan ben pro mès li aviá pas moièn, la podián pas copar.
Lo lendeman, i a un òme que venguèt e que lor di(gu)èt coma aquò :
“Vos cal la fretar ambe d'alh.”
Se metèron totes a fretar ambe d'alh e, lo prumièr còp de martèl, se brisèt. »
La cloche frottée avec de l'ail
« Il paraît que, pour la Révolution, ils voulaient prendre… Ils avaient descendu une grosse cloche de sur l'église et ils voulaient la prendre pour avoir de la fonte. Ils frappaient bien assez mais il n'y avait pas moyen, ils ne pouvaient pas la couper.
Le lendemain, il y a un homme qui vint et qui leur dit ceci :
“Il vous faut la frotter avec de l'ail.”
Ils se mirent tous à frotter avec l'ail et, au premier coup de marteau, elle se brisa. »

Localisation

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