Introduction
Les còlas de moissonneurs travaillaient en cadence, en chantant, et les gavelairas qui les suivaient leur répondaient.
Les moissons mécanisées ont succédé aux moissons avec la fauç ou lo volam autour de la Première Guerre mondiale.
Il y eut tout d’abord des machines gavelairas, puis des ligairas.
Quand on liait les gerbes à la main, on employait un ligador.
On faisait des tas (crosèls, garbairons) de douze gerbes dans le champ moissonné. Ces crosèls étaient parfois ensuite disposés en petits gerbiers d'une centaine de gerbes (garbas), dans le champ, avant d'être transportés pour former un grand gerbier (plonjon) près de l'aire de battage (sòl, sòu).
Pour le sarrasin, on ne faisait pas des crosèls (gerbes posées à plat) mais des quilhons (gerbes verticales).
Cette enquête a été faite par Sylvie Fabre.
Ethnotexte
Thérèse FABRE
née en 1898, décédée en 1998.
Transcription
Occitan
Français
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