Los martinets

Collecté en 1999 par IOA Sur la Commune de La Bastide-l'Évêque Voir sur la carte
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Introduction

Le travail du cuivre a fait la fortune des pairolièrs (fabricants de chaudrons, pairòls) du Vilafrancat dès le XVe siècle, notamment celle des Dardenne de Tizac, propriétaires du castèl de Réquista à La Bastide et qui firent construire le castèl Renaissance de Graves à Villefranche au XVIe siècle.

Sur le canton de Rieupeyroux, dans la région de La Bastide dont la richesse minéralogique était exploitée depuis au moins les temps gallo-romains, les martinets ont fonctionné jusqu’au XIXe siècle. 

Une association dynamique réunie autour de Bernard Marre a entrepris la restauration d’un de ces sites jadis très nombreux sur le Lézert. 

La consultation des compois des paroisses de Cabanes (1662) et de La Bastide-Episcopal (1604), ainsi que des archives privées du château de Réquista, a permis à Henri Moulin de localiser, à l’aide du plan du premier cadastre de 1827, les martinets à cuivre de la vallée du Lézert. 

Le travail du cuivre a fait la fortune des pairolièrs (fabricants de chaudrons, pairòls) du Vilafrancat dès le XVe siècle, notamment celle des Dardenne de Tizac, propriétaires du castèl de Réquista à La Bastide et qui firent construire le castèl Renaissance de Graves à Villefranche au XVIe siècle.

Sur le canton de Rieupeyroux, dans la région de La Bastide dont la richesse minéralogique était exploitée depuis au moins les temps gallo-romains, les martinets ont fonctionné jusqu’au XIXe siècle. 

Une association dynamique réunie autour de Bernard Marre a entrepris la restauration d’un de ces sites jadis très nombreux sur le Lézert. 

La consultation des compois des paroisses de Cabanes (1662) et de La Bastide-Episcopal (1604), ainsi que des archives privées du château de Réquista, a permis à Henri Moulin de localiser, à l’aide du plan du premier cadastre de 1827, les martinets à cuivre de la vallée du Lézert. 

« Il existe encore, dans la partie du Bas-Rouergue qui nous occupe, la plupart des usines où les minerais ont été traités pendant le Moyen Age, et qui avaient probablement servi aux Gallo-Romains et aux Gaulois : ce sont les martinets à cuivre, actuellement abandonnés et en ruine, sauf deux fonctionnant encore, mais d’une façon intermittente ; ils sont situés près du village du Fargairenc, commune de Labastide-l’Evêque. Ces usines, à moteurs hydrauliques et dont la construction et l’outillage sont des plus primitifs, se trouvent placées dans le voisinage des filons métalliques et sur le ruisseau de Lézert, ou des Martinets, dont le cours est en entier dans la commune de Labastide-l’Evêque. Elles sont établies à des distances assez rapprochées les unes des autres ; au siècle dernier, on en trouvait encore une douzaine sur un parcours de moins de 3 kilomètres. Elles se composent de quatre gros murs percés de fenêtres garnies de barreaux de fer et adossés à un réservoir élevé, destiné à produire une chute d’eau de 3 à 4 mètres. Cette eau est reçue par les palettes d’une roue fixée à l’extrémité d’un arbre de couche pénétrant à l’intérieur de l’usine, par une ouverture ronde formée de deux blocs de granit. A l’extrémité opposée, cet arbre est garni de quatre grosses cames en bois qui, successivement, soulèvent le manche du martinet et le laissent retomber. L’eau actionne également le soufflet du fourneau, chauffé au moyen de charbon de bois, bien que la houille exploitée dans le pays fût utilisée comme combustible en 1361. Les Annales disent qu’à cette date “le quintal de charbon de pierre valait 3 sols 4 deniers” (t. 1er, p. 253).Le cuivre provenant des vieux ustensiles est battu, fondu et coulé dans des moules en terre cuite, et martelé ensuite au moyen du martinet… » (Extr. de Histoire de l’atelier monétaire royal de Villefranche-de-Rouergue, de Urbain Cabrol).

Ethnotexte

Elie et Marinette BOUSCAYROL

né en 1928 au Rieu de La Bastide-l'Evêque, décédé en 2018 ; née Cadres en 1933 à La Cave de La Bastide-l'Evêque, décédée en 2018.

Transcription

Occitan
Français
« Lo paure papà l’aviá vist marchar lo martinet. Aquò èra l’ai(g)a que fasiá marchar un pilon. Aquò èra coma un gròs aure que aviá un martèl al cap.
Aviá vist lo martinet mès aviá pas vist far lo coire quand mème. Los anciens li avián plan racontat. La paura memè n’aviá vist, ela. Mori(gu)èt en 1970 e aviá 90 ans.
N’i aviá dos o tres aquí sul riu que passa a La Bastida. Lo pepè vendèt lo seu en 1930. Es aquel que son en trenh de remontar. »

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Localisation

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