La cauç

Collecté en 1999 par IOA Sur les Communes de La Capelle-Bleys, Villefranche-de-Rouergue Voir sur la carte
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Introduction

Pour avoir du froment, il a fallu chauler les terres du Ségala. Avant le XXe siècle, les premiers approvisionnements en chaux (calç, cauç) se faisaient avec des chars à bœufs (carris, carrugas de buòus). On s’approvisionnait aux fours à chaux (calcièrs, cauç-forns) d'Anglars, Bertholène, Flavin, Lunel, Villefranche, Villeneuve…A partir de 1902, l'arrivée de la chaux de Carmaux par le Viaduc du Viaur a permis d'intensifier et de systématiser le chaulage du Ségala. 

Le recours à la chaux semble avoir été moins important vers Rieupeyroux que sur d’autres secteurs du Ségala. Peut-être était-ce dû à l’importance de la châtaigneraie (castanhal) et de la culture de la pomme de terre (patanon) ainsi qu’à la nature des sols granitiques moins exigeants que les schistes.

Far prodèl ou aprodelar signifie doubler l'attelage, mettre un second attelage en renfort.

Ethnotexte

TROUCHE AGNÈS, MAZARS JULIETTE ET VERGNES GEORGES

née Segonds en 1916 à La Capelle-Bleys ; née Maruéjouls en 1919 à La Capelle-Bleys ; né en 1924 à La Capelle-Bleys.

Transcription

Occitan
Français
« La cauç-viva, l’anavan cercar a La Vila. Per montar la còsta de La Peirièira, amb un parelh de vacas, podián pas montar, alara lo(g)avan un parelh de vacas, montavan jusca La Peirièira per far prodèl e se'n tornavan totas solas a l’estable. Èran acostumadas. »

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Localisation

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