Trois jambons (cambajons) suspendus à une poutre (fusta) et échelle de meunier escamotable entre la poutraison (travada), avril 2002

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Introduction

Trois jambons (cambajons) suspendus à une poutre (fusta) et échelle de meunier escamotable entre la poutraison (travada), avril 2002

Appelé descarga dans la région de Camarès (Camarés), granièr, plancat, pusalt ou trast, le grenier était situé directement sur les pièces d’habitation, sous la toiture. On y accédait soit par un escalier cloisonné, sous lequel on plaçait un lit, soit par une échelle de meunier et une trappe utilisables par les hommes portant des sacs de blé, ou encore par une simple échelle et une trappe (trapèla) faite de planches amovibles. En Rouergue occidental, les échelles étaient pivotantes et escamotables entre deux poutres du plafond.
On y mettait le grain soit à même le plancher, entre des planches, soit dans une arche (arca) ou dans de grandes paillasses (bondas, gojas, palhassas…). Dans le grain, on conservait des œufs, des poires… Parfois, on conservait aussi des pommes, des châtaignes ou des noix, le vinaigre et l’huile… Dans les villes, le grenier, muni d’une ouverture en façade avec poulie (carrèla) servait aussi de réserve pour le foin.

Marcièl, abrial de 2002

Photo

Trois jambons (cambajons) suspendus à une poutre (fusta) et échelle de meunier escamotable entre la poutraison (travada), avril 2002
© Institut occitan de l'Aveyron (Villefranche-de-Rouergue)

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