Modillon roman représentant un joueur de viole (viòla), à Saint-Aignan, janvier 1992

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Introduction

Modillon roman représentant un joueur de viole (viòla), à Saint-Aignan, janvier 1992

Aux XIIe et XIIIe siècles, une vingtaine de troubadours rouergats parmi lesquels Uc Brunenc, Daude de Bradas, Raimond et Azemar Jordan de Sant-Antonin, Bertrand de Parisòt, les comtes de Rodez (Rodés) et même, fait exceptionnel, Raimond Cornet au XIVe siècle, font partie des quelque quatre cents troubadours (trobadors) connus, auxquels il faut ajouter une centaine d’anonymes, qui vont faire rayonner la langue et les lettres d’oc dans toute l’Europe et jusqu’en Palestine.

Adeptes du trobar lèu (poésie d’accès facile) ou du trobar clus (poésie d’initiés), ils écrivent des cançons (poésies), des pastorèlas (genre populaire), des albas (amours cachées), des sirventés (genre satirique), des tensons (genre dialogué), des partiments (débats), des ensenhaments (genre érudit) ou des planhs (complaintes) qui vantent les valeurs de l’amor (amour sublimé), du paratge (respect des autres, égalité), de la convivéncia (tolérance), du prètz (valeur morale), du jòi et du jovent (joie et jeunesse, bonheur absolu)...

Leur œuvre poétique et musicale est diffusée par des ménestrels (joglars).

Saint-Agnan ou Saint-Chine de Ségur

« Chef-lieu d’une viguerie carolingienne qui allait jusqu’à Lavernhe. Saint-Agnan est la paroisse primitive de Ségur.
L’église fut donnée en 1123 par Begon de Creissels et ses frères au monastère de Nobiliacum (Saint-Léons). C’est un bel édifice roman (XIIe s.) avec portail identique à celui de Saint-Amans du Ram (commune de Vezins). Le chœur a été construit en 1440 (chevet carré voûté sur croisée d’ogives). Clocher du XVe s. L’intérieur abrite une vasque antique représentant une forge traditionnelle (semblable à celles que l’on peut encore voir en Rouergue), un bénitier en bronze daté de 1493, un beau retable du XVIIe siècle, et, dans la dernière chapelle de gauche, un bas-relief en bois représentant un des miracles de saint Amans. Sarcophage trouvé au cimetière en 1990.
Un château construit après 1592 par Antoine d’Hèbles passa aux Julien de Pégayrolles, puis aux Micheau. Il servit sous la Révolution de maison de réclusion. » (Jean Delmas, 1993)

Sanch-Inha ou Sant-China, de Segur, genièr de 1992

Photo

 Modillon roman représentant un joueur de viole (viòla), à Saint-Aignan, janvier 1992
© Institut occitan de l'Aveyron (Villefranche-de-Rouergue)

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