Les plonjons de pels camps

Collecté en 2001 par IOA Sur la Commune de Soulages-Bonneval Voir sur la carte
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Introduction

Les équipes (còlas) de moissonneurs travaillaient en cadence, en chantant, et les gavelairas qui les suivaient leur répondaient.

Les faucheurs avaient eux-aussi des chants de travail.

Les moissons mécanisées ont succédé aux moissons avec la fauç ou lo volam autour de la Première Guerre mondiale. Il y eut tout d’abord des machines gavelairas, puis des ligairas.

On faisait des tas de douze gerbes (crosèls) dans le champ moissonné. Ces crosèls étaient ensuite disposés en petits gerbiers (plonjons) d'une centaine de gerbes (garbas), dans le champ, avant d'être transportés pour former un grand gerbier près de l'aire de battage (sòl, sòu).

Ethnotexte

Joseph VEYRE

né en 1920 à La Vayssière de Soulages, décédé en 2015.

Transcription

Occitan
Français
« Fasiam un plonjon pel camp, un pichòt plonjon de cent, cent-vints garbas. Aquò fasiá un carri de garbas. Aquò demorava pel camp quauques temps, quinze jorns, un mes. Lo gran acabava de s’amadurar, se secava bien. Aquò l’arrenjava, per la palha. E pièi l’amassàvem per far lo plonjon del sòu, per escodre. »

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