Aérophone de berger (pastre) : coquillage (aurelha de peis, cauquilha, conca) percé, du Saint-Affricain ou Vabrais (secteur de Saint-Affrique), février 2001

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Introduction

Aérophone de berger (pastre) : coquillage (aurelha de peis, cauquilha, conca) percé, du Saint-Affricain ou Vabrais (secteur de Saint-Affrique), février 2001

Dans certains secteurs de l'Aveyron, le propriétaire (coarro, pagés, patron) ou un domestique (vailet) réveillait chaque matin la ferme au son de cette trompe faite dans un coquillage marin.

De même, pendant la semaine sainte, les clercs (clergues) palliaient le silence des cloches parties à Rome à grand renfort d’aérophones ou d’idiophones pour annoncer les offices. Pendant l’office des ténèbres, ils utilisaient ces instruments pour déclencher le vacarme de la Passion : lo brombalh, rappelant ainsi qu'au moment de la mort du Christ sur la croix il se produisit un tremblement de terre.

Conca de pastre, del Vabrés (canton de Sant-Africa), febrièr de 2001

Photo

 Aérophone de berger (pastre) : coquillage (aurelha de peis, cauquilha, conca) percé, du Saint-Affricain ou Vabrais (secteur de Saint-Affrique), février 2001
© Institut occitan de l'Aveyron (Villefranche-de-Rouergue)

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