Escumenjar las agralhas
Introduction
Dans tous les pays et à toutes les époques, les jeteurs de sorts et autres emmascaires, emmesenaires, empatufaires ou devinhaires ont fait partie de la sociabilité locale.
Outre le recours à la religion, il existait plusieurs techniques pour se protéger des sorciers : porter un vêtement à l'envers, faire cuire des clous, frapper un mannequin représentant le jeteur de sorts, réciter une formule, porter plusieurs couvre-chefs à la fois…
Vidéo
© Amic BEDEL - Tous droits réservés Institut occitan de l'Aveyron
Etienne CARTAYRADE
né en 1929 à La Combe de Saint-André de Vézines, décédé en 2020.
Transcription
Occitan
Français
« A cap de còsta aquí, a Montmejan o a Sent-Veranh, d’aquel moment, i aviá bravamenses de cirièirses mès las agralhas li manjavan totas las cerièiras. Alara las fasián escumenjar. E fasián venir… Aquò èra sovent una femna que las veniá escumenjar.
Fasiá quatre signes aquí o sai pas cossí fasiá e totas tombavan. E las caliá pas manjar, las caliá brutlar. Las brutlavan. Mès aquò o avèm pas vist, o m’an racontat.
Tombavan pel sòl coma se lor avián fotut un còp de fusil. E las amassavan e las brultavan. Las caliá pas manjar. »
Fasiá quatre signes aquí o sai pas cossí fasiá e totas tombavan. E las caliá pas manjar, las caliá brutlar. Las brutlavan. Mès aquò o avèm pas vist, o m’an racontat.
Tombavan pel sòl coma se lor avián fotut un còp de fusil. E las amassavan e las brultavan. Las caliá pas manjar. »
Bannir les corneilles
« Au bout de la côte, ici, à Montméjean ou à Saint-Véran, à cette époque-là, il y avait beaucoup de cerisiers mais les corneilles y mangeaient toutes les cerises. Alors ils les faisaient bannir. Et ils faisaient venir... C’était souvent une femme qui venait les bannir.
Elle faisait quatre signes là ou je ne sais pas comment elle faisait et elles tombaient toutes. Et il ne fallait pas les manger, il fallait les brûler. Ils les brûlaient. Mais cela nous ne l’avons pas vu, ils me l’ont raconté.
Elles tombaient par terre comme si on leur avait foutu un coup de fusil. Et ils les ramassaient et ils les brûlaient. Il ne fallait pas les manger. »
« Au bout de la côte, ici, à Montméjean ou à Saint-Véran, à cette époque-là, il y avait beaucoup de cerisiers mais les corneilles y mangeaient toutes les cerises. Alors ils les faisaient bannir. Et ils faisaient venir... C’était souvent une femme qui venait les bannir.
Elle faisait quatre signes là ou je ne sais pas comment elle faisait et elles tombaient toutes. Et il ne fallait pas les manger, il fallait les brûler. Ils les brûlaient. Mais cela nous ne l’avons pas vu, ils me l’ont raconté.
Elles tombaient par terre comme si on leur avait foutu un coup de fusil. Et ils les ramassaient et ils les brûlaient. Il ne fallait pas les manger. »
Localisation
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